La capitale blanche

Le 13 Juillet 2019

Nous quittons Torotoro pour nous rendre à Sucre. Pour ce faire, nous passons par la gare centrale de Cochabamba. Clairement le mot qui décrit le plus les gares de Bolivie et notamment celle là c’est « chaos ». Les gens attendent le bus sur les places de stationnement, les bus se croisent de manière totalement désordonnée ce qui génère des embouteillages monstres et évidemment, des retards …

On arrive le matin vers 6h, par une température fort agréable de 0°C, après 30 minutes de galère téléphonique et autres tapages aux portes, on finit enfin par pouvoir rentrer dans l’auberge qu’on avait réservé et on peut dormir un peu sur les canapés 😉 youpi les affaires reprennent :p

Après avoir un peu récupéré, on peut enfin découvrir la ville. On s’apercevra dans les jours suivants que la ville est à la fois très belle et très sympa, tout y est blanc et pour une capitale, on ne ressent pas trop ce chaos des autres grosses villes boliviennes.

Mention spéciale pour le quartier de Recoleta qui domine la ville avec son petit marché artisanal.

On visite également le cimetière de la ville. Comme partout jusqu’alors en Amérique du sud, le cimetière est immense et grandiose !!!

On visite un musée de l’indépendance bolivienne, ce qui nous permet d’en apprendre un peu plus sur l’histoire trouble de ce pays, suite à sa décolonisation.

Durant les quelques jours passés dans Sucre on a l’occasion de goûter des jus de fruits artisanaux, des glaces super top ainsi qu’une spécialité vénézuélienne, la cachapa, sorte de grosse crêpes de maïs délicieuse.

On se fait aussi avoir dans un petit bouiboui, où l’on nous sert du seso de vaca : traduction littérale « cervelle de boeuf ». On ne connaissait pas les mots, maintenant si!!!

Après quelques jours passés dans la capitale (constitutionnelle, mais ni administrative, ni économique), nous partons de cette ville que nous avons trouvé charmante pour nous rendre au salar d’uyuni.