Coconuts farmers

Le 03 novembre 2018

On arrive à Hoi An le lundi 29, via un train de Hué à Da Nang, puis un vieux bus local (où tu risques ta vie à chaque doublage de scooter, voiture et autre truc sur la route) entre Da Nang et Hoi An.

Notre auberge pour cette période est franchement très cool !!! Un petit patio très mignon avec quelques bestioles rigolotes et une mention spéciale pour notre hôte Tony, plein de bons conseils et de sourires.

Nous profitons de la fin d’après midi pour visiter le repère à touristes qu’est la vieille ville. C’est très joli le jour et encore plus la nuit avec toutes ces lumières et lampions.

Nous arpentons des ruelles bordées de bâtiments coloniaux colorés, avec des touches d’architecture japonaise et vietnamienne.

C’est noir de monde, nous sommes hélés par tous les restaurants, bars, salons de massage, promenades en bateau sur la rivière, et autres. Le soir la ville s’emplit de spectacles « traditionnels ». Aucun doute, nous sommes dans une zone touristique majeure !!!

 

Le soir nous nous arrêtons chez un tailleur sur mesure. C’est impressionnant, ils nous donnent un catalogue pinterest, en nous expliquant qu’ils peuvent tout faire et à des prix défiant toute concurrence. On se fait tous faire un petit truc pour l’essai. C’est vraiment rigolo et la qualité est au rendez vous.

La nourriture a hoi an est vraiment super sympa, on retrouve les banh mi ( avec les meilleur banh mi qu’on ait mangé jusque là) et les deux spécialités de pâtes locale : le cau lao et le mi quang, deux types de pâtes épaisses avec un bouillon.

Le mardi nous partons à l’heure où blanchit la campagne pour les ruines de My Son (prononcez mi sone). Nous avons un guide local que nous a trouvé Tony. Nous n’avons pas pour habitude de prendre de guide, mais nous nous faisons la réflexion à chaque fois : avoir un guide passionné et impliqué est toujours un plus (c’est toujours mieux que de se poser les questions et d’attendre le soir pour faire des recherches sur le net).

My Son est un complexe de temples hindouistes datant du 4ème siècle après JC partiellement détruit à plusieurs occasions. Il a été decouvert par les Français à l’époque de l’Indochine fin 19ieme siècle. Le complexe avait été recouvert par la végétation.

La premier outrage qu’a subi le site est à mettre à notre crédit. Et oui, après la débâcle de la guerre d’Indochine, les Français boutés hors du pays sont partis avec un petit souvenir : la tête de toutes les statues. Elles ont depuis été reconstruites mais les traits sont grossiers et la qualité bien inférieure. Et les originales reposent en partie au Louvre.

La deuxième phase de destruction date de la guerre du Vietnam. En effet le lieux est devenu une immense base militaire pour les Vietcongs descendants vers Saigon pour libérer les zones occupées. Bien évidemment, cette base a été énormément bombardée… On voit même encore aujourd’hui les impacts d’obus.

Concernant le temple en lui-même c’est un ensemble magnifique dédié à Shiva et Ganesh.

On y retrouve des lieux de prière représentant les organes reproducteurs de Shiva (à la fois mâle et femelle) le lingua et le yoni. Le rituel était de faire couler du lait et de l’eau bénite sur la partie phallique. Le liquide s’écoulait alors au travers de la fente (symbolisant le vagin), et le roi le recueillait alors pour l’offrir entre ses mains mises en forme de vasque aux notables présents après avoir fait le tour du complexe.

Autre fait intriguant, on ne sait toujours pas aujourd’hui ce qui servait de liant entre les briques. Les briques sont très serrées entre elles et le temps ne semble pas capable de les altérer. A ce jour aucun des matériaux utilisés pour la reconstruction n’a aussi bien tenu … Un mystère de plus !!!

Le lendemain nous partons le matin pour faire du bateau noix de coco au millieu des cocotiers. C’est un moment extra, on s’amuse comme des petits fous avec nos deux guides/ bateliers. On nous apprend à lancer le filet de pêche, on nous déguise en roi des cocotiers, on pêche le crabe les garçons s’amusent même a piloter les coques de noix, et a faire des rotations en mode tasse thé de fête foraine. Un moment enchanteur avec des guides au sourire magique.

L’après midi, nous filons vers Tra Que.

Il s’agit d’un petit village qui cultive avec les anciennes techniques toutes sortes de légumes et aromates. On trouve un jeune chef local, Dany, pour nous servir de guide et traducteur. Il nous montre et nous fait sentir plein de saveur inconnues pour nous.

On s’essaye même à l’agriculture.

Bon on est pas super doués mais c’est un super moment de partage.

Le soir, repos mérité, nous restons au restaurant de Dany pour un des meilleurs repas du voyage, avec des légumes et aromates fraîchement cueillis du jardin juste à côté. Dany et sa famille sont des gens fantastiques. On vous donne l’adresse quand vous voulez.

Le soir nous arrivons à notre auberge des étoiles plein les yeux et le cœur léger après une journée riche en émotions.

Le lendemain, nous avons prévu de partir vers l’île de Cu Lao Cham pour passer 4 ou 5 jours de farniente. Mais la roue tourne… Après la journée magnifique de la veille, nous sommes contraints de changer nos plans car une tempête se déclenche le matin, empêchant tout bateau de partir vers l’île pour plusieurs jours…

Après travail de recherche, nous decidons de remonter jusqu’à Da Nang pour y prendre un avion vers l’île de Phu Quoc au sud du Cambodge et y passer nos quelques jours de repos. Photos de plages à suivre.

2 commentaires

  1. ça donne envie en tout cas !
    bonne suite de voyage et que Raph ne perde plus les photos… le mécréant :p
    bisous

  2. Super article (comme d’hab.), photos magnifiques (comme d’hab.), … mais un seul regret : ne pas vous voir tous les 4 avec vos petits trucs fait sur mesure 😉
    Bisous et bonne continuation

    Jérem,
    J’ai téléchargé Whatsapp sur mon PC mais je ne peux pas l’installer. Ça ne fonctionne pas.
    Gros, gros, gros, gros bisous

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