Il est où le sac Bob l’éponge ???

Le 03 Octobre 2019

Après notre petite semaine de détente dans les Caraïbes, il est temps de repasser aux choses sérieuses. On se dirige donc vers le centre du costa rica et sa pléthore de parcs naturels !

Mais vu que les choses deviennent sérieuses, nous avons besoin de renfort, et c’est en la personne de John que nous trouverons cela !En effet le voilà parti pour 18 jours à nos côtés, afin de braver vent et pluie, océan et forêt. Bref un programme qui s’annonce costaud.

Autre élément déterminant : si sur la côte caraïbes c’est la saison parfaite, sur la côte pacifique du pays, il s’agit de la saison la plus pluvieuse de l’année. Nous nous préparons à devoir esquiver les gouttes.

Le début du voyage avec John sera marqué par la malchance. En effet à San Jose, c’est un John sans sac que nous récupérons, son sac n’ayant pas suivi le transfert à Amsterdam. Et comble de bonheur, c’est dans une auberge avec l’eau en panne que nous arrivons… Ça commence fort.

Nous partons le 27 pour Monteverde, et après 4h de route nous arrivons à destination. L’auberge est super sympa bien qu’extrêmement fraîche et humide : ça change des 40 degrés permanent des Caraïbes. Mais moment intense de joie, John récupère son sac. Et le petit dej servi par Lilly, notre hôte très sympathique, est a tomber par terre !

La gastronomie ici est un mélange avec ce qu’on imagine être la cuisine mexicaine :il y a énormément de tacos ! On en profite pour en goûter un « à la tico » (façon costaricainne).

Nous allons dans un premier temps écumer les parcs nationaux.

En tout premier lieu le parc santa Elena.Nous arpentons le parc sans guide, à la recherche de grenouille, de Quetzal (donc nous avions grâce à Max au Panama, pas reconnu le bon cri …), et autre singes.
Au final nous n’avons pas repéré grand chose si ce n’est des colibris, quelques insectes, ce que nous avons nommé le Big Blue Chicken et quelques capucins.

A noter que quelques secondes à peine après notre arrivée au poste de garde, une pluie tropicale se déclenche !!! On y échappe de rien.

Dans un second temps, nous nous attaquons à la réserve de Monteverde. Cette fois ci nous sommes accompagné d’un guide, Greivin. Il est très calé sur les oiseaux et nous en montre pas mal ( que l’on prend en photo avec une réussite somme toute aléatoire). Il nous montre aussi l’antre de la terrible tarentule aux genoux rouges et nous amène au mirador permettant de voir à la fois le côté Caraïbes et le côté Pacifique du parc.

Nous finissons par la maison des colibris, un endroit où une dizaines de colibris différents volent et nous frôlent ! Leur vitesse peut atteindre les 100km/heure, pas étonnant qu’on les voie a peine.

Dernier parc visité dans la zone : le tenorio et son rio celeste. Sur la route, nous nous arrêtons à un endroit ou il y a toujours des perroquets en liberté, des macaos, et un enorme papillon.

Le temps ne jouant cette fois-ci pas en notre faveur (comprendre ici qu’il pleut violemment) nous ne verrons pas d’animaux autre qu’une petite grenouille, quelques lézards et insectes. Mais pluie ou pas, le rio celeste et sa couleur bleue turquoise sont à tomber à la renverse. La couleur de l’eau est dûe à un mélange entre des sédiments et des composés acides contenus dans l’eau et donne cette couleur totalement irréelle.

Notre dernier jour à Monteverde sera consacré à la visite du serpentarium, du ranarium et à un night tour dans la jungle, mais ceci fera l’objet d’un prochain article.