La ville aux milles couleurs

Le 05 avril 2019

Après un trajet tout confort en bus (sièges super inclinables, confortables, avec prise usb et tout.. Sans doute le meilleur qu’on ait eu depuis le début du voyage), nous arrivons à Valparaiso un peu perdus. On s’est habitué à Santiago et à vivre au rythme de notre petite communauté. Revenir à l’auberge de jeunesse est un peu difficile.

Mais heureusement pour nous, nous arrivons à GatoLuna, une auberge tenue par Ernesto, un chilien débordant d’énergie et de gentillesse. La première nuit nous avons le droit à une petite chambre en sous-sol, cela nous fait penser au placard sous l’escalier d’Harry Potter 😉

Le soir, Ernesto nous fait visiter la ville à bord de sa camionnette jaune. On commence par un joli coucher de soleil sur l’océan.

Il nous amène ensuite dans des quartiers qu’il nous décrit comme hors de tout sentier touristique. Il nous précise d’ailleurs d’éviter d’y revenir par nous-même. La vue sur la ville de nuit est fantastique, on dirait des milliers de lucioles qui brillent le long d’une colline.

Nous partageons avec lui un thé et des petits gâteaux en profitant de cette vue spectaculaire.

Le lendemain nous commençons sous un soleil de plomb à visiter la ville : on débute par le port. La ballade en bateau dans la baie n’est pas fantastique, mais on y voit néanmoins des phoques qui se prélassent au soleil.

On profite aussi de la maison du poète Pablo Neruda, nichée sur une colline. Cette grande bâtisse sur 4 étages, ses baies vitrées donnant sur l’océan, sa collection d’objet caché en son sein.

Malheureusement les photos étant interdites, nous ne pouvons que peu vous le faire partager.

Mais comme dans tout ville près de l’océan, le temps y est changeant en ce début d’automne, et nous sommes vite surpris par une vague de froid qui va nous glacer. Après 8 mois de 30 a 40°C ( à quelques exceptions près) tomber a 13°C en plein aprèm, ça nous calme. Pour ne rien gâcher, Ralph s’enchaîne une angine et une allergie au produit anti bed bugs utilisé dans l’auberge. Bref c’est pas la fête. Heureusement que les chiliens sont les meilleurs hôtes du monde : on est invités à un barbecue de rue cuisiné par l’inénarrable Ernesto. Notre avis sur les asados chiliens ne s’en trouve que renforcé : ils déchirent. Cela étant, ils s’avouent humblement moins bon que les argentins !!! On a hâte!!!

Une fois les désagréments passés, on reprend la visite des cerros (collines) qui forment la ville. Cette exploration urbaine est extraordinaire. Sur chaque mur, à chaque tournant, dans chaque ruelle,après chaque escalier, nous rencontrons des fresques murales de tout style et de toute forme.

Nous sommes sous le charme de cette ville : ses couleurs, ses formes, ses petites maisons, ses escaliers. Un vrai coup de cœur.

On profite du bord de mer pour aller visiter une petite ville à côté de Valparaíso, Concón. On tombe sur un parc avec la particularité d’avoir une telle humidité que les abords y forment des marais avec toutes sortes d’oiseaux, d’insectes et de plantes.

En revenant de Concón, on longe la côte et ses belles plages et on s’arrête boire un coktail d’ici : le Terremoto (ce qui veut dire tremblement de terre, car le pays y est souvent confronté). On ne sait pas trop ce qu’il y a dedans, mais cela a l’air d’être du vin blanc, du pisco, du sorbet ananas et de la grenadine. Une chose est sûre, c’est beaucoup trop sucré.

Après quelques jours de visites, les jambes ayant bien travaillé, il est temps une fois encore de refaire nos sacs et de voguer vers une nouvelle destination : le désert d’atacama.