Le 26 mai 2019
Juste aprĂšs notre sĂ©jour merveilleux Ă Buenos Aires, il est temps pour nous de nous diriger vers l’un des joyaux de l’AmĂ©rique du sud : les chutes d’Iguazu.
SituĂ© Ă la frontiĂšre entre le Paraguay, le BrĂ©sil et l’Argentine, le site regroupe l’un des complexes de chutes les plus importants du monde : 2,7 km de chutes, 275 chutes, 82 m de haut pour la plus grande, 1756m3/s (1,5 seconde pour remplir un bassin olympique).
Notre premier jour nous partons vers le cÎté brésilien, sous un beau soleil. On y rencontre Magalie et Franck un couple de haut-savoyards en tour du monde super sympa. Nous sommes émerveillés par la beauté des chutes.
Les photos se passent de commentaires face à la majesté du site.
L’aprĂšs-midi nous profitons d’un peu de temps restant pour aller visiter la rĂ©serve GuiraOga. Il s’agit en fait plus d’un refuge d’animaux que d’une rĂ©serve : en effet tout les pensionnaires sont soit des animaux blessĂ©s ( souvent par des collisions de route) soit des animaux sauvages qui ont Ă©tĂ© utilisĂ©s Ă des fins domestique. L’objectif de Guira Oga est de les soigner et d’accompagner leur rĂ©habilitation vers un Ă©tat sauvage. On y croise de magnifiques animaux, parmi lesquels des toucans, des perroquets, un ocelot, des singes, des loutres et bien d’autres.
Ă partir de lĂ les choses vont un peu se gĂąter. En effet le mauvais temps va s’installer et malgrĂ© toute notre patience nous n’arrivons pas Ă trouver une fenĂȘtre de tir pour faire les chutes cĂŽtĂ© argentin dans de bonnes conditions. Nous y allons quand mĂȘme et il faut avouer que mĂȘme avec un temps mauvais, c’est trĂšs impressionnant.
Mention spĂ©ciale pour la Garganta del Diablo, plus grosse chute du site. On dirait une immense bouche des enfers prĂȘte Ă happer tout ce qui passerait Ă sa portĂ©e.
DerniĂšre chose que nous n’avons pas mentionnĂ© plus tĂŽt, que ce soit cĂŽtĂ© BrĂ©sil ou Argentine, les chutes sont infestĂ©es de coatis, sorte de petit raton laveur tout mignon. Mais malheureusement leur cĂŽtĂ© mignon entraĂźne visiblement les touristes Ă les nourrir (et ce malgrĂ© les panneaux) ce qui a pour effet de rendre accro ces petites bĂȘtes, en plus de les rendre chapardeurs.