Le 24 février 2019
Après 7 jours et 1500 km, nous en finissons avec l’île Nord et nous préparons à attaquer le sud sauvage. Mais avant cela un petit break est de mise.
Après un atterrissage sur l’unique piste de Wellington, donnant directement sur la mer (et croyez-nous, c’est très impressionnant), nous sommes alors accueillis chez Adeline et Jeremie, nos amis partis il y a un peu plus d’un an de France pour vivre l’aventure kiwi du côté de Wellington.
Nous arrivons le vendredi soir et découvrons un petit bijou de maison. Montée sur pilotis, tout en bois, la maison chante au gré des vents et nous enchante de sa vue sur le parc naturel et la baie.
Le samedi matin, nous démarrons tranquillement par un brunch dans l’une des institutions de Wellington : le maranui.
Au programme, des choses très anglo-saxone : pancake banane sirop d’érable bacon ( c’est hyper bon !!!), des attelages de saucisse champignons, tomate et autres joyeusetés.
Une fois les estomacs bien pleins : on fait un petit tour le long de la côte, avant de grimper sur le mont Victoria qui domine la ville, pas mal comme premier tour d’horizon.
Il est temps maintenant de partir à la recherche d’un dinosaure . Pour ce faire on part vers zealandia, une immense réserve naturelle permettant à d’inombrables espèces de trouver un refuge. On y découvre les kakas (des perroquets endémiques), les tuis (des oiseaux blanc et noir au chant qu’Adeline qualifie à raison d’orchestre), le terrifiant weta (un insecte de l’enfer que pourraient facilement envier les australiens), et le dinosaure à trois yeux tuatara (bon on exagère un peu : c’est une espèce de lézard qui a côtoyé les dinosaures, et qui né avec un troisième oeil aveugle sur le front, vestige de l’évolution).
En bonus, un weta en colère
Pour finir notre journée, on part vers le pain de sucre qui domine la maison de nos amis afin de contempler une vue impressionnante sur toute la baie.
Ce que nous ne vous avons pas dit, c’est que Wellington, petite capitale de bord de mer, est l’une des ville les plus venteuse du monde. Et même en plein été, ça peut vite tourner au vinaigre. On en fait les frais le dimanche. Vent et pluie sont au rendez vous. Mais on ne se laisse pas démonter : ce sera aprem jeux de société en regardant la baie en pleine tempête.
On est même gratifiés d’un joli arc en ciel en fin de journée.
Au final c’est après un weekend sans fausse note que nous quittons nos hôtes, que nous ne pouvons que remercier chaleureusement, prêts à affronter 16 jours de road trip.